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20/08/2010

Mon premier Embrunman......

posté à 15h09

 

 

 

03h45 : réveil aux Orres avec 1° au thermomètre!!!

04h25 : arrivée dans le parc à vélo, toujours aucune pression mais une grosse envie d’en découdre malgré les 8°

05h45 : mise à l’eau dans le port du lac d’Embrun pour l’échauffement et surtout pour que la combinaison soit bien en place

05h55 : placement sur la ligne de départ, enfin la pression monte surtout qu’il fait nuit noire. Je ne vois même pas la première bouée, ni le ponton qui doit être contourné au bout de 250m.

06h00 : coup de pistolet, c’est parti pour mon premier Embrunman!!! Sensations vraiment particulières avec ce départ aveugle, une seule solution pour moi, suivre les pieds des concurrents de devant. Grosse bagarre jusqu’à la première bouée soit sur 250m, ensuite j’ai pu nager sans prendre trop de coup et sans être gêné. A la moitié du premier tour, la lueur du jour commence à pointer. Et à l’amorce du second, il fait jour, je vois enfin où je vais!!! Et je réalise que le lac est peu profond puisqu’à certains endroits je touche les algues avec les mains. Je passe la dernière bouée et aperçois l’aire de sortie de l’eau, il ne reste plus que 110m à parcourir. Ma sortie se fait sans chahut et dans le calme avec la bonne surprise d’un chrono correct, 59’21, c’est bon pour le moral, la journée est encore longue….

Ici la première transition est assez différente des autres courses. La météo étant très incertaine et les températures basses, moins de 10 degrés à la sortie de l’eau, je décide de prendre le temps de me sècher et d’enfiler un maillot et une veste de vélo secs. De plus le parc étant détrempé, à cause de la forte pluie tombée ces dernières 24 heures, j’avais opté pour enfilé mes chaussures vélo dans le parc et non sur le vélo, 188 kilomètres c’est mieux avec les pieds secs!!!

Et c’est parti pour la partie vélo dont les premiers hectomètres annoncent clairement les réjouissances des prochaines heures, en effet dès la sortie du parc ça monte fort!!!

J’avais choisi de gérer mon effort jusqu’en haut du col d’Izoard, grosse difficulté du parcours. Je m’y oblige, pas toujours facile quand des gars vous doublent en roulant plus fort que vous, ça donne envie de faire la « guerre » mais la route est encore longue, alors prudence.

L’ascension de l’Izoard se fait sans soucis, au sommet la température est inférieure à 5° et j’aperçois sur le pic la neige fraichement tombée cette nuit. Là il ne faut pas trainer au ravitaillement perso pour ne pas se refroidir. Aidé par les bénévoles hyper disponibles et serviables je prend mes deux bidons, sandwichs et autres barres énergétiques et en route pour la descente aussi roulante que glaciale!!!

La deuxième partie de ce parcours comporte notamment une côte relativement courte, environs 3 kilomètres, mais les pourcentages sont importants, même si le public nombreux est une aide précieuse, cette difficulté laisse des traces pour la suite.

J’aborde ensuite les 50 derniers kilomètres qui sont le retour vers Embrun avec à un peu moins de 10 kilomètres du parc à vélo la tant redoutée montée de Chalvet.

Ce retour vallonné devait se faire sans trop de difficulté mais c’était sans compter sur ce fort vent de face. C’est pour moi une véritable galère, ce vent transforme les petites côtes en véritables difficultés, je me demande comment je vais réussir à franchir Chalvet et plus inquiétant je me sents totalement incapable de courir!!!!

Mais aussi surprenant que cela puisse paraitre, au fil de cette dernière ascension la forme revient et je bascule sur Embrun plus frais que je ne l’ai été durant cette « très longue » dernière heure. Je négocie la descente avec prudence, elle est dangereuse, il serait dommage de chuter dans les 3 derniers kilomètres.

Me voilà « enfin » au parc à vélo, je suis 41ème!!! Ma puce ne se déclenche pas à mon arrivée au parc, mais mon chrono indique 6h48.

Cette fois la transition est rapide, je jette ma veste, enfile mes chaussures de course à pied, prends mon bidon et mes gels énergétiques, et c’est parti pour le marathon!!!!!

COURSE A PIED

Là aussi j’avais choisi d’être autonome pour le ravitaillement, les ravitos étant assez loin les uns des autres, je préfère courir avec mon bidon à la main et mes gels dans la poche.

Les sensations sont pas trop mal, mais je reste prudent sur l’allure, je ne connais pas le parcours mais on me la décrit comme sélectif!!! Rapidement je me rends compte qu’on ne m’a pas menti, au bout de 1,5 kilomètres la grosse difficulté du parcours, je la franchi correctement sans trop souffrir , derrière une descente raide et longue. Là je constate qu’il ne faudra pas trop jouer lors du second tour dans cette descente car mes muscles ont déjà tendance à durcir sérieusement. Mais tout rentre dans l’ordre sur le reste du circuit.

Je boucle le premier semi marathon dans de bonnes conditions sur les bases de 3h20 au marathon. Les spectateurs sont très nombreux et mettent une ambiance folle autour du lac et aux abords du parc et de la ligne d’arrivée.

Je récupère un bidon plein et des gels au ravitaillement perso et parts pour mon deuxième tour, en sachant cette fois ce qui m’attend. Mais en restant régulier et sérieux sur mes ravitaillements je dois pouvoir tenir le même rythme.

Plus les kilomètres passent et plus je me dis qu’il est possible de faire une place car mes sensations sont toujours correctes. De plus je reprends de nombreux concurrents diminués par ces heures d’effort. C’est hyper bon pour le moral mais je ne me laisse pas gagner par l’euphorie car tout peu encore arriver, un « coup de moins bien » est si vite arrivé, je reste régulier. Et justement pour éviter une mésaventure, en plus de mes gels et de ma boisson, à chaque ravitaillement je mange un petit quelque chose(banane ou pain d’épice) et bois un peu de coca, mieux vaut perdre un peu de temps et finir sur le même rythme!!!!

Je regagne le lac, tout va bien il reste deux kilomètres environ, la foule est là, il y a parfois à peine la place pour passer, ça sent bon l’arrivée!!!! J’aime bien accélérer dans les derniers kilomètres mais là je sens que les crampes ne sont pas très loin donc je ne préfère pas risquer de finir en marchant donc je maintient l’allure.

Et je pénètre sur cette ligne droite d’arrivée d’environ 200m, au début de laquelle hurle mes deux enfants, c’est génial!!! Le portique d’arrivée est au bout, beaucoup de monde derrière les barrières, une grosse ambiance, je profite et savoure ce moment magique!!!!! Je franchi la ligne en 21ème position en 11h14’14’’ avec un marathon en 3h23’00.

Quand quelqu’un vous dit « Embrun c’est très très dur », je peux maintenant vous certifier que vous pouvez le croire!!!!!!!!

Et s’il rajoute que le 15 aout c’est tout Embrun et sa région qui vit pour ce triathlon, ce n’est pas un menteur, c‘est une ambiance exceptionnelle!!!!!!!

Le mot de la fin est pour mon papa qui à suivi ma course de son lit d’hôpital, je lui dédie ma course!!!!!!!

 

VELO

 


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